Lettre à ma terre

Posté par le 11 octobre, 2016


Quand l’oiseau s’envole vers de nouveaux cieux il est majestueux et grand il déploie ses ailes vers de nouveaux horizons lointains. Il ouvre ses ailes vers la beauté des cieux et plus il monte plus la terre vue du ciel est comme un cœur grand ouvert, il a les ailes de la liberté et de l’amour. L’Amour de la terre est une des plus belles histoires que nous pouvons nous raconter quoi qu’il en soit car nous humains nous sommes biens des terriens, nous appartenons à la terre et nous œuvrons pour qu’elle génère et se régénère. Quand on est quelqu’un pour quoi vouloir devenir quelque chose? Comme la lune si féminine est notre principale inspiratrice, la Terre elle, digère nos blessures et fêlures. La réponse à la question de quoi avons-nous peur?

Est-ce que nous avons peur de nous-mêmes, de notre ombre, si fort que nous transposons nos énergies néfastes sur les autres et le monde?

Ces énergies sont le reflet de tant d’histoires non réglées des hommes qui se sont battus pour un rêve, celui de grandir dans la fraternité, mais l’heure n’avait pas sonné en ces temps sombres. La Syrie, pays d’un croisement des civilisations est un pays qui doit se retrouver et s’unir dans la paix pour ouvrir les chemins de DAMAS, cette ville plus que toute ville est l’itinéraire pour arriver peut-être à la paix dans le monde. Nous sommes dans l’ère du réveil, dans celui du rêve aussi.

Le rêve serait-il lumière?
La lumière est la voie vers cette liberté, c’est elle qui nous porte nous terriens vers cet univers. Le temple de Salomon est celui qui unit le sacré le féminin et le masculin, 2 entités qui doivent nous gouverner. Nous avons tous en nous notre part féminine et notre part masculine. Pourquoi ne pourrions-nous pas développer cette essence en nous pour mieux se retrouver et se laisser porter par notre liberté? Cette liberté à laquelle nous tenons tellement et qui continue à faire des morts inutiles. Il est grand temps de sauver la Syrie, cette terre a assez versé de sang.

Où en sommes-nous aujourd’hui?
Encore à regarder les morts tombés et nos morts ne pansent aucune blessure, le sang est drainé dans la terre, cette Terre-Mère qui nous nourrit et nous porte depuis l’éternité! Regardons-la du point de vue aérien, c’est un grand cœur ouvert, comme celui de toutes les femmes. Les femmes de ce monde sont les nourricières de tout homme qui naît et nous retournons en elle à la terre à notre mort.

N’est-ce pas le cycle du monde? C’est un cycle perpétuel naissance-vie-mort. Tout est dans la roue de la vie, un cercle magnifique qui est dans l’alchimie du lien. Un cercle est dans la géométrie sacrée, celui qui unit et réunit, c’est ce fameux lien que nous cherchons tous à renouer. Ce lien est en nous, hommes de la terre. Pourquoi s’acharner à le rompre? Il est sacré tout comme l’homme est sacré. Ouvrons-nous à cette ère nouvelle pour ouvrir nos cœurs et transcender notre pouvoir aimant à travers l’univers. Nous sommes des étincelles de lumières et c’est dans la lumière que la vie prendra. C’est par la lumière de vie que les guerres prendront fin. Nous sommes responsables de notre terre, elle nous porte et ce chemin commence à Damas. Le chemin de la liberté retrouvée.

CONCLURE VERS UN PREMIER PAS
Où commence la liberté? Elle vient à nous lorsque nous la demandons, elle est notre ouverture vers la lumière, cette liberté que tant de monde recherche est dans notre cœur, elle est présente en nous. Les hommes cherchent à travers leurs croyances les points d’ancrage pour élaborer leurs rêves… mais de quoi rêvent-ils? de quoi sont ils capables de rêver? Savent-ils qu’il y a en eux cette force de lumière, certains ne le savent pas et donc dépassent les limites du soutenable, la violence fait rage et trop d’hommes, femmes et enfants disparaissent au nom de fausses croyances.

Ouvrir la voie, la voie du juste milieu, celle où l’on se retrouve unifié avec son centre d’humain. L’homme dans sa vraie grandeur, dans sa stature divine, l’homme lumineux, derrière son armure il y a un cœur, un cœur qui appelle à l’amour, la réunification, le rassemblement. La nature de l’homme est belle, il y a plusieurs voiles à soulever avant de voir cette lumière en nous, mais elle transparaît sur notre peau.

Notre intériorité est notre lien à cette immensité, prenons soin de nous, afin d’aller vers notre essence divine. C’est par notre intériorité que nous accédons à nos profondeurs, cette profondeur qui est parfois douloureuse et même violente qui fait peur, mais qui en même temps appelle à aller la visiter, car la visiter c’est la toucher la contacter pour la laisser ensuite partir dans la lumière.

Nous les humains sommes le lien entre terre et ciel, nous avons notre cœur entre les 2 et nous sommes là pour cette Terre Mère pour ouvrir nos cœurs et aller vers notre paix. La paix sur cette terre noble qui nous appartient et c’est de là que nous venons de cette semence terrienne c’est de là que la graine a germé pour devenir cet arbre enraciné dans la terre mais qui élève ses branches dans le ciel, notre arbre intérieur, nos pieds biens ancrés comme les racines de l’arbre dans les profondeurs de la terre et nos cheveux, ce lien magnifique qui nous relie au ciel, comme les branches de l’arbre s’élèvent dans le ciel… Cet arbre qui est en nous et qui ne demande qu’à grandir.

Alia El May Azmeh